Rodhouse remporte la coupe de France de float tube

Rodhouse remporte la coupe de France de float tube

La victoire de Rodhouse à la Coupe de France de Float Tube. Découvrez l'histoire de cette compétition, les performances exceptionnelles des participants et les conseils des champions.

Rodhouse remporte la coupe de France Float tube grâce à Philippe Cunningham.

La coupe de France Float tube FFPS se déroulait le 23 et 24 septembre 2017. Une compétition nationale, un seul classement toutes catégories et zones confondues, un plan d'eau et UN vainqueur : Philippe Cunningham, pro-staff Rodhouse ! Il nous fait le plaisir de nous expliquer comment se sont passés ces deux jours de folie.


Ma première participation en 2016 sur le lac du Bourget est un superbe souvenir, même si je n’avais pas trouvé la pêche. Je n'attendais qu’une chose, l’édition 2017, que je n’aurais ratée pour rien au monde. Le genre de compète que j’adore. Tout le monde sur la même la ligne et que le meilleur gagne.
Cette année, c’est le Lac de St Cyr qui a été retenu pour la coupe de France float tube, à côté de Chatellerault dans la Vienne. 85Ha d’un biotope magnifique et qui promet beaucoup !
Nous nous sommes déplacés à 9 membres du FSB Carnaclub et pour la majorité ce sera leur première édition et tous prêts à en découdre.
Pour ma part, j’aborde la compétition comme toutes les autres : détendu (ce n’est que de la pêche) mais le couteau entre les dents… je suis là pour combattre, sinon, pas la peine de faire de la compétition. Mon principal objectif est de valider 2 dates supplémentaires et tenter de me qualifier pour la finale du championnat de France float tube « Challenger » qui aura lieu les 10 et 11 novembre à Cergy. 71 participants pour cette édition, un record. Ça aussi j’aime, plus il y a de monde, plus c’est difficile, plus on est tiré vers le haut.
Le déroulement est simple : 2 manches, remise à zéro à chaque manche et on additionne les places de chaque manche. Celui qui fait le plus petit chiffre gagne.
Le classement se fait sur les « points poisson » en comptant les 6 plus gros capturés, 1 point par millimètre.

Manche 1, le samedi.
On a assez peu d’informations sur le lac, c’est la première date FFPS sur ce plan d’eau.
L’organisateur à partagé le plan et la bathymétrie, effort de déontologie très appréciable, car une partie des compétiteurs connait très bien le plan d’eau pour y pêcher régulièrement et cette volonté de documenter tout le monde est bienvenue.
On sait qu’il y a des fosses, des zones plus shallow et pas mal d’herbiers. Une belle population de brochets et de perches, avec une taille moyenne très intéressante. Des silures et quelques sandres aussi.
Après analyse de la bathymétrie et discussions avec les autres membres du FSB Carnaclub et de quelques compétiteurs, je décide pour cette première manche d’une stratégie simple : je cherche le brochet en début de manche, autour des herbiers et ensuite on avisera en fonction du déroulement, je prévois de me mettre sur la perche quand le temps sera plus chaud et ensoleillé, le temps étant couvert le matin.
10:00 le coup d’envoi est donné, c’est parti pour 8 heures de pêche.
Je commence avec mon combo brochet, Rainshadow IFS 904 et la truite Savage gear 20cm. Puis je fais tourner quelques gros shads, Pig Shad Jr de CWC et et Dexter 200 de Illex. L’idée est de pêcher en se déplaçant, pour prendre connaissance du milieu et battre du terrain, puis d’affiner ensuite.
Comme souvent, tout le monde part vite de l’autre côté du lac, je choisi de rester autour de la zone de départ et de quadriller pour comprendre. Un voisin fait un brochet maillé au bout de 10mn juste à côté de moi, c’est bon, ils sont actifs.
J’enregistre une ou deux tapes très timides et plusieurs suivis, je décide de réduire la taille des leurres, donc je passe sur mon bon vieux SJ-706-IM de NFC et un Divinator 35Grs couleur Ablette. BIM. Deuxième lancé, j’enregistre ma première prise, un brochet de 71cm. Le 706 plie, mais le brochet, bien énervé, monte quand même. Une heure de pêche, déjà pas capot, date validée (classement assuré), premier objectif atteint.

J’insiste sur le même combo, je décroche un brochet mal piqué et décide de suivre la bordure à une quarantaine de mètres du bord, les brochets semblent se situer au-dessus des herbiers dans environ 2mètres d’eau. 15mn plus tard, deuxième brochet, même combo, 72cm.
Je continue sur la bordure, mais n’enregistre plus de touches pendant plus d’une heure.
J’ai fait un peu tourner les leurres sur le 706, des shads, des poissons nageurs, jerkbait, rien.
Je passe alors au crank. L’idée est de battre du terrain en changeant de zone pour trouver d’autres poissons actifs en mode « power fishing ». Je prend mon combo NFC CB-704-IM, combo que j’adore et qui m’a valu un très grand nombre de poissons. 2 mètres de fond au-dessus des herbiers, je passe le Bswitcher 2.0, qui plonge à 2 mètres, pour passer juste au-dessus. Un crank qui a l’avantage d’être sans billes et relativement petit en taille, donc qui prend aussi bien du brochet que des perches. Quelques lancés, et BIM! Une cartouche de l’espace, je ferre tant bien que mal un poisson qui part dans tous les sens comme un fou. Ils ont une sacré pêche, les brocs, ici. La réserve de puissance surprenante pour un tel blank joue son rôle, chaque rush est plus court que le précédent, le poisson monte à l’épuisette. 79,5cm.

Il est midi et-demi, il reste plus de 4 heures de pêche, je suis déjà à la moitié du quota de 6 poissons, je me dis que ça sent bon.
Beaucoup d’autres pêcheurs font du poisson, on entend presque tout le temps les commissaires appelés et ils ont du boulot, ce qui est très appréciable quand ont fait des dates à 2 poissons mesurés sur la journée pour plus de 20 participants… En attendant, ça maintient la pression, je sais que 3 poissons ne suffiront pas aujourd’hui et qu’il faut absolument rentrer le quota de 6. Faire abstraction des autres et se concentrer sur sa pêche.
Je n’enregistre plus de touches sur le brochet, le ciel se dégage et le soleil apparait. Je profite du moment pour le casse croute et décide de me consacrer maintenant à la constitution du quota en me mettant sur la perche.
Je trouve un banc de perches très localisé en bordure d’herbier, je m’arrête et passe en Drop Shot. Je sors mon combo NFC MB-661-HM et un double drop sur 5Grs de plombée, un Gtail Saturn jaune fluo et un One’Up noir. Je monte toujours de forts contrastes en double drop, pour voir sur quoi ça prend.
Quelques animations, les perches mâchouillent mais c’est timide, puis une touche super fine, à peine perceptible, ferrage, pendu. Je rentre une perche de 27cm. En tournant sur le spot, je vois quelques échos plus gros, surement des brochets qui cherchent la perche eux aussi… je relance dans le banc, et d’un coup, gros stop. Je ferre, le 661 plie, plie encore, mais rien ne bouge… puis çà part. Le frein chante, ça plie encore jusqu’à la poignée… je suis en fluoro, sur du 20/100… le stress absolu… le faire monter, l’empêcher de sauter, de se retourner… il arrive a l’épuisette après 2-3 rushs bien sentis, je vois l’hameçon à la commissure des lèvres, s’il se retourne, c’est mort. Je décide de l’épuiser immédiatement, je descend l’épuisette, il se retourne un dernier rush, mais j’arrive à le faire rentrer dans l’épuisette... il me coupe, mais j’ai le dernier mot. 5eme poisson, 70cm, là çà commence à sentir bon.
Il n’est que 14:10… ne rien lâcher, je peux peut-être jouer plus haut que « simplement » valider une date… Il reste encore beaucoup de temps, je suis à 5 poissons, il ne m’en faut qu’un pour boucler le quota.
Je décide d'insister sur la perche, mais sans succès, je ne les trouve pas.
La fin de manche est à 18:00, la pêche s’est ralentie pour tout le monde, il me manque un poisson, j’ai pas mal couvert de terrain, j’essaie d’analyser. Vers 15:00, je décide de tenter un coup risqué et de chercher le brochet pour faire mon 6eme poisson. C'est toujours risqué de cibler le brochet, mais jusque-là mes choix ont fonctionné, ça se tente. En analysant mes touches et prises, je me dis que les brochets sont tapis dans les herbiers, qu’il prennent ce qui leur passe sous le nez, dans 2 mètres de fond. Je décide d’insister sur ce principe, tout en couvrant du terrain, sans rester sur les zones. Sélection de quelques cranks qui plongent à 2m, avec et sans billes, et je choisi un leurre dur que j’aime beaucoup, qui bouge beaucoup d’eau et... nage à 2m, le X-Rap de Rapala, que je monte sur l’IFS 904. Je fais tourner, cranking sur le CB-704, divinator sur le SJ-706 et X-Rap sur l’IFS 904. Et ça marche! 15:40, le X-Rap est stoppé net, encore une touche de fou et un combat énorme. Et pourtant, ce sera mon plus petit brochet de la manche… 63cm.
Mais çà y est, j’ai mon quota, et avec 5 brochets s’il vous plait. A ce moment là, je suis certain d’être bien placé. Je sais que beaucoup de monde sera au quota, mais 5 brochets sur 6 poissons, ça bat tous les « quotas perche » et en plus j’ai une moyenne assez élevée, à plus de 70cm, donc plus de 700 points par brochet.
Je resterai sur cette stratégie jusqu’à la fin de manche, mais aucun autre poisson ne rentrera.
Fin de cette première manche de coupe de France float tube, regroupement, discussions sans fin sur les fortunes diverses. Dans le club Adrien a cartonné sur les perches, David fait un beau quota aussi avec un brochet de plus de 80cm. Beaucoup de monde fait quota, mais peu avec 5 brochets, ça sent bon pour la manche. Je me doute être dans le top 10 à coup sûr, voir le top 5… le classement tombe : je suis 2eme de la manche, et premier en « Challengers » derrière Julien Himbert et devant tous les autres, catégorie « Elite » comprise !
Ca fait un plaisir assez particulier. D’un côté c’est top, je valide la date pour me qualifier en finale Challenger, et avec une place de 1er, donc objectif initial pulvérisé. Mais 2eme au scratch, forcément, çà fait penser à des trucs…
Soirée raclette avec le club au Camping, on refait le match dans tous les sens et dodo.

Manche 2, le dimanche.
[caption id="attachment_1067" align="aligncenter" width="960"] Réveil tôt. Super bien dormi. Convocation 06:30, briefing, départ de manche 08:00 jusqu’à 16:00.[/caption]
Confirmer, maintenant. La pêche est ainsi faite que tant de monde a fait un score sur une manche et rien sur l’autre que je décide de voir les choses simplement. Mon objectif initial c’était de valider deux dates, c’est fait pour une, je vais chercher l’autre. Puis une fois que ce sera fait, on avisera de la suite. Chaque chose en son temps, pas de plans sur la comète et de délires… délirants. D’autant que souvent, les poissons très sollicités la veille se méfient beaucoup le lendemain. Très souvent la seconde manche est bien plus dure que la première...
Décision sur la stratégie : commencer par la perche pour assurer. Adrien a fait un carton la veille sur la rive d’en face la mise à l'eau, devant la plage aux pédalos. Je décide d’y aller en pêchant le brochet comme la veille, pêche dans 2m sur les herbiers en palmant, puis de chercher les perches une fois arrivé sur la zone.
Je repasse mon combo IFS-904 et le X-Rap en alternant avec le SJ-706 et le même Divinator que la veille. Aucune touche, pas de suivi, rien. Arrivé sur la zone, je voit un banc de perche au sondeur, je m’arrête.
Je reprends le MB-661 et son double drop, que je monte avec un One’Up 3pouces blanc et un 2 pouces noir. Et je lance dans le banc. Quelques touches hyper discrètes, ferrages dans le vide. Puis un stop imperceptible (sauf par le 661-HM…) sur un lancé suivant, ferrage, çà ne bouge pas… le combat s’engage et je monte une perche de 39cm à l’épuisette. Sur le One’Up 3pouces blanc… leurre que je n’avais pas passé la veille… je me dis que décidément, dès que je décide un truc, ça marche…
J’insiste, je rentre rapidement une seconde perche de 28cm. Puis plus rien. Le banc a bougé, je ne le localise plus. Mais il n’est pas encore 09:00, en moins d’une heure de pêche j’ai déjà 2 poissons, la date est validée, objectif initial définitivement atteint. Ça aide à prendre du recul, forcément…
Je vois pas mal de poissons blancs moucher autour de moi. Le soleil se lève, pas de vent du tout, la surface est lisse comme un miroir. Je doute que les brochets soient actifs, donc je décide d’insister sur la perche.
Je me positionne au milieu des bancs de blancs et décide de faire un 360 en lançant tout autour. Je choisi un Black Minnow 90, Blanc pailleté puisque la couleur a fonctionné sur les perches juste avant. Je sors mon combo NFC SJ-762-HM et je commence mes lancés/animations, avec des twitchs assez agressifs, pour faire « darter » le BM, animation qui fonctionne très bien avec ce leurre et dont le 762 s’acquitte fort bien.
Quelques touches non concrétisées… puis BIM! Un gros stop, en mode « interception ». Ce n’est pas une perche qui tapait dans les blancs, mais un brochet. Encore un gros combat, mais pour le coup, la réserve de puissance du 762 en vient à bout très rapidement. Merci le bas de ligne acier que je mets systématiquement dans les eaux « à brochets » même pour pêcher la perche. Car le BM est coffré, sans acier, c’était coupe immédiate… 69cm. 3 poissons il est à peine 09:00, whaoo !!

Je me dis que si un brochet est actif, il n’est pas tout seul. Je décide donc de passer en mode brochet, je ressort l’IFS-904 et son X-Rap. Et je quadrille la zone, en palmant dans les deux sens, devant la plage et au-dessus des herbiers. Quand je passe au-dessus d’un banc de perche, je change de combo et tente le coup en drop, ce qui me fera rentrer une autre perche, 27cm, Quatrième poisson. Un peu plus tard, coffrage du X-Rap, Brochet de 62 qui monte à l’épuisette, toujours sur la même zone.
Il est 10:30, je suis déjà à 5 poissons dont 2 brochets. Autour de moi, les gens ont rentré pas mal de perches, elles sont actives et plein de monde se concentre dessus. Il s’est fait plusieurs glanes aussi, qui eux, même avec un coef de 0,5, rapportent forcément pas mal de points. Mais il reste encore beaucoup de temps et je me dis que les seuls « quotas perche » ne suffiront pas pour cette manche, car beaucoup vont le faire. Je décide donc d’insister sur le brochet.
Ayant pas mal exploité la zone, je décide alors un truc qui ne fonctionne jamais. La veille, j’ai fais suivre des brochets le matin sur la zone juste devant la mise à l’eau. Il est la même heure à peu près… je décide d’y retourner. Je traverse tout le plan d’eau en cherchant le brochet, j’alterne SJ-706/Divinator, CB-704/Crank 2m et IFS-904/X-Rap, pas de raison de changer des choses qui ont fonctionné jusqu'à maintenant. Arrivé sur la zone, je lance le X-Rap pile sur l’herbier de la veille. Début d’animation, et BIM! Nouvelle touche de l’espace, gros combat encore une fois et je monte un brochet de 79cm au float. Un truc de malade… ça n’arrive jamais… mais là, si.

Il est 11:00, quota bouclé avec 3 brochets dont un joli et 3 perches dont une belle aussi et il reste 5 heures de pêche. Là on ne rigole plus, je sais que çà va être le haut du classement, reste à déterminer quelle hauteur… Je reste en mode brochet, je bas du terrain sur toute la zone en alternant les mêmes combos, mais pas de touches. Je fais un peu tourner d’autres leurres, mais sans succès. Pas de vent, grand soleil et chaleur s’installent sur le lac. Arrivé sur la zone au milieu, je croise mon copain Vincent qui fait un carton sur les perches, et de belles tailles. Je décide alors d’essayer d’améliorer mes perches, remplacer la 27 et la 28 par des 30+ pourrait aider.
Je ressors le combo SJ-762/Black Minnow, mais je passe le noir pailleté en taille 90, pour amplifier le contraste avec le ciel bleu.
Je fais quelques perches, mais je n’améliore pas. Et puis nouveau stop, nouveau gros combat… encore un brochet !! Je n’en reviens pas… 62cm, je sors alors de mon quota la perche de 27, soit un gain de 350 points. Il est à peine 14:00, il reste 2 heures de pêche, j’ai 4 brochets, certes plus petits que la veille, mais bon… J’insiste un peu sur la perche, mais sans améliorer, je repasse en mode brochet pour la dernière heure et demi.
Je finirai par en toucher un, toujours au X-Rap, 6mn avant la fin de la manche. Il me livre encore un beau combat, mais arrivé au float, j’ai un doute, est-ce qu’il maille ? J’appelle les commissaires et pendant qu’ils arrivent, je le mesure sur mes genoux. Pas facile car ce n’est pas droit… je mesure 59cm… la maille est à 60, si on présente aux commissaires un poisson non-maillé, il est annulé et on prend une pénalité de 500 points… je pense que ce broc est potentiellement celui de la gagne, mais que les 500 points de pénalité sont probablement l’éjection du podium… je ne prend pas le risque, je le remet à l’eau et annule la venue des commissaires.
En discutant et avec les retours des autres, il s’est fait beaucoup de poissons, quelques silures mais surtout des perches et relativement peu de brochets. Je sais à ce moment-là que je suis bien placé sur cette manche aussi. Un peu d’intox dans l’attente des résultats, Matthieu Cabar est à 5 brochets, mais il est le seul… je sais à ce moment que le podium est assuré, reste à savoir quelle marche.
Finalement, je suis 2eme de la seconde manche de coupe de France float tube, derrière Matthieu. Ce dernier broc était effectivement le poisson de la gagne de la manche s’il avait été maillé. Mais au final, comme Matthieu était loin hier, il n’est pas dangereux au classement général, le plus important, c’est que Julien Himbert qui était devant moi sur la manche 1 soit classé plus loin que 3eme de la manche 2, et… c’est le cas !!
Quand arrive le résultat, je dois bien avouer que je plane un peu… non seulement j’ai confirmé la manche d’hier, mais en plus, je gagne… Seconde participation… si on m’avait dit ça avant, je me serais bien marré… gagner la coupe de France à ma deuxième participation, après seulement 4 ans de pêche "sérieuse" et pour ma première année pleine de compétition... et devant les concurrents Élite (la première division, quoi...)... ça laisse un sentiment assez particulier, et plutôt agréable, je dois dire.
[caption id="attachment_1070" align="aligncenter" width="800"] Incroyable victoire en coupe de France float tube 2017 ![/caption]
Je tire comme enseignement de ce très joli week-end que s’il y a bien une seule vérité à la pêche, c’est… qu’il n’y en a pas. Je termine devant des gars qui pêchent 10 fois mieux que moi, des Julien et David Imbert, Matthieu Cabar, et plein d’autres que je connais moins. Sur la durée, contre eux, je prend 10 taules… mais c’est ça qui est super sympa avec les compétitions « d’un jour » (même en deux manches), c’est que tout est possible… Bon, maintenant, retour sur terre, les capots vont continuer d’exister, aucun doute là-dessus, les doutes aussi, les stratégies « qui ne fonctionnent pas » , la pêche est et restera toujours l’école de l’humilité, mais par contre à chaque prochaine compétition où je croiserai ces super pêcheurs, ça deviendra « je l’ai fait une fois, alors pourquoi pas ? »
Pour finir, un grand merci aux organisateurs, une épreuve parfaitement préparée et exécutée à tous points de vue par Poitier Pêche Sportive, avec une spécial dédicace à Rodhouse et Goulven pour le soutien et les magnifiques blanks qui m'ont permis ce résultat. Avec un taux de loupés/décrochés extrêmement faible, et en compétition, c'est souvent sur les loupés que ça se perd... Rodhouse à une coupe de France Float tube à son actif. Après un Champion de France Bateau l’année dernière, ça commence à causer, même en eau douce !!

Nous félicitons vivement Philippe pour ce résultat incroyable. Bravo Champion !

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