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Rédigé par Blog Rodhouse Le 28 Oct 2025
Comprendre les dénominations de nos blanks

Comprendre les dénominations de nos blanks

C3PO, R2D2, MB-805-HM ou encore SJ 705 Delta… Si l’on n’est ni fan de Georges Lukas, ni rodbuilder, ces acronymes ne signifient strictement rien à nos yeux et peuvent même faire écho à une catégorie d’outils identiques. Pourtant, si les premiers sont des modèles de droïdes dont même Goulven Dolle ignore peut-être l’origine, les derniers sont bien des références de blank ayant une signification et une origine bien précises. Essayons de les décrypter pour mieux comprendre nos blanks !


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Rédigé par Blog Rodhouse Le 28 Oct 2025

Seuls les initiés sont capables de retenir et de comprendre à la première lecture la signification précise des références d’un blank. En effet, ces acronymes aux apparences compliquées ne sont pas le fruit du hasard et prennent leur origine dans les caractéristiques du produit. Si l’action, la longueur et la puissance sont des paramètres fondamentaux d’un blank, il y a fort à parier que certaines d’entre elles constituent leur nom et la base de leur référencement !

La structure du nom

Selon les marques, la structure de la référence d’un blank diffère, mais elles sont globalement assez similaires.

Bien souvent, elles sont composées de trois parties :

  • En premier lieu, d’une série de lettres ou d’un nom
  • Puis d’un chiffre ou éventuellement d’une combinaison de chiffres
  • Enfin, bien souvent, d’un autre acronyme

La série

La première partie de la référence, donc la suite de lettres ou le nom, fait référence en général à une série de blanks, donc au nom de la gamme, comme par exemple « Statement » chez Rodbuilder’s Republic, ou encore « Giant » chez Black Hole. La seconde référence possible est celle faite à l’usage pour lequel ils ont été conçus, et est bien souvent exprimée par un acronyme ou plus exactement un diminutif.

Ainsi, si nous prenons l’exemple de North Fork Composite, constructeur très représenté chez Rodhouse en raison de la qualité de ses produits, vous retrouverez des blanks dont la dénomination peut commencer par CB, ce qui signifie qu’ils sont destinés à l’usage de crankbaits et ont donc été développés en lien avec les caractéristiques de ces leurres et les animations requises.

Vous pourrez ainsi identifier les séries MB pour « Mag Bass », développées pour la pêche du bass au rubber jig et qui ont pour caractéristique une action de pointe marquée et une pointe dure ; ou encore les séries SJ, diminutif de « Spin Jig », affichant une pointe plus joueuse, tout aussi rapide et marquée, mais offrant plus de polyvalence.

Sans être exhaustif, les abréviations les plus courantes que vous pourrez identifier sont par exemple FW, SB, SWB, DS ou F, pour respectivement « Freshwater », « Spinnerbait », « Swimbait », « Drop Shot » et « Fly ».

Parce qu’il existe toujours des exceptions, pour certains blanks, la première partie du nom contient la lettre G, ce qui signifie souvent qu’ils sont conçus en fibre de verre, soit « Glass » en anglais !

La longueur et la puissance

La seconde partie de la dénomination est une série de chiffres qui fait référence à deux caractéristiques essentielles du blank : sa longueur et sa puissance.

Ainsi, la longueur, exprimée en pieds, constitue les deux premiers chiffres de la série, et le dernier fait référence à une série de puissance. Cette puissance est en lien avec l’usage pour lequel a été conçu le blank et, si d’une manière générale on s’en rapproche, on ne peut pas la traduire de manière simpliste en UL (Ultra Light), M (Medium) ou XH (Extra Heavy) par exemple.

Ainsi, un blank 804 chez NFC mesurera 8,0 pieds (2,43 m) et appartiendra à la série de puissance 4… donc moins puissant que la série 5, mais au-dessus de la 3 !

Ceci est une généralité, mais qui souffre évidemment de quelques exceptions : par exemple, chez MHX, si le dernier chiffre fait bien référence à la puissance, les deux premiers ne présagent en rien de la longueur. Ainsi, le modèle SJ 843 ne mesure en réalité que 7 pieds (2,13 m).

Le nombre de brins

Parfois, ce nombre est accompagné d’un tiret puis d’un chiffre, ce qui signifie qu’il s’agit d’un blank en plusieurs parties. Le chiffre indique évidemment le nombre de brins.

Alors, une canne travel sera immédiatement repérable grâce à la mention « -3 », « -4 » ou « -5 ».

Le module ou matériau

Enfin, la troisième partie de la dénomination d’un blank est une nouvelle fois une série de lettres, soit un acronyme, soit un nom, qui font référence au module de carbone, au matériau utilisé ou encore à la technologie employée. Ainsi, la gamme Xray de NFC renvoie à une série de blanks conçus sans scrim et avec un tressage particulier.

Les acronymes les plus courants qui vous permettent de caractériser plus facilement votre blank sont SM, IM et HM, qui renvoient au module de carbone utilisé, donc à son poids, sa solidité et bien souvent sa réactivité et sa résonance. Cette donnée est à prendre en compte en fonction de l’usage souhaité, du milieu et des leurres. Il serait totalement faux de dire qu’un haut module est meilleur qu’un module standard, car seul le contexte fait foi de son efficacité et de sa pertinence !

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